mercredi 9 mai 2012

Au secours : mon Husky a des puces !

A la belle saison, les parasites passent à l'attaque : puces, tiques, moustiques et autres phlébotomes, à la recherche de sang, n'hésitent pas à s'en prendre à votre chien. Il convient donc d'être vigilant, notamment en inspectant le pelage de votre Husky à chaque retour de sortie dans les bois ou sur la plage. Mais mieux vaut prévenir que guérir : les antiparasitaires à large spectre sont nos alliés dans cette guerre contre les insectes... à condition de les utiliser à bon escient.

La présence de puces se reconnaît aux démangeaisons que provoquent leurs piqûres chez les chiens et aux petites crottes noires qu'elles déposent sur leur pelage. Il est impératif de lutter contre elles, car une fois installées sur le Husky, elles peuvent infester votre intérieur (tapis, moquette, parquet) et piquer les humains à leur tour.

Les tiques, quant à elles, se fixent à l'épiderme du Husky grâce à leur rostre (pinces buccales) et se gonflent de sang jusqu'à atteindre la taille d'une verrue : c'est alors qu'on les repère plus facilement et que l'on peut les retirer, idéalement à l'aide d'un tire-tique.

Il est important de garder à l'esprit que tous ces parasites, particulièrement présents dans le Sud de la France, peuvent transmettre à votre Husky de graves maladies : la piroplasmose par les tiques, la leishmaniose par les moustiques, etc.

Aussi est-il conseillé, au retour des beaux jours (du printemps à l'automne), de traiter régulièrement son Husky. Les colliers actifs, souvent peu efficaces, seront délaissés au profit des sprays, principalement utilisés pour les chiots (en veillant à bien masser le pelage, afin que le produit atteigne l'épiderme), et des pipettes, pour les chiots ou les adultes (selon la gamme). Les traitements, externes, sont à faire sur pelage sec (donc hors période de pluie ou de baignade) et à renouveler selon les prescriptions (1 fois par mois, en général). Bien respecter les dosages, fonction du poids du Husky (ne tenez pas compte de la taille). Vous pouvez également demander conseil à votre vétérinaire.


On notera que, si l'effet du spray est quasi immédiat, celui d'une pipette demande quelques heures avant d'assurer son rôle protecteur. Prévoir donc de traiter son Husky au moins la veille de la balade en forêt, pas le jour même !

Les marques les plus courantes (Advantix, Frontline, Stronghold, etc.)
se trouvent dans la plupart des pharmacies, chez les vétérinaires et sur Internet.

lundi 7 mai 2012

Au secours : mon Husky perd ses poils !

C'est normal : votre Husky doit être en période de mue.

La première souvent la plus spectaculaire est appelée "mue des 1 an". Comme son nom l'indique, elle intervient autour des douze mois du Husky (parfois un peu avant).

Ensuite, les mues reviennent à intervalle régulier, tous les six mois environs : au printemps (mue d'été) et à l'automne (mue d'hiver). La perte de poils est plus ou moins impressionnante, selon les individus, leur fourrure initiale et leur mode de vie (intérieur ou extérieur) : chez certains Huskys, elle passe quasiment inaperçue ; chez d'autres, le sous-poil tombe par plaques (les bourres), dont il est possible de remplir des sacs entiers... et c'est à peine si l'on reconnaît à la fin son chien, tout "maigre" et tout "nu" comme un mouton après la tonte. Pour l'anecdote, sachez qu'il est possible de récupérer les poils de Husky... pour en faire de la laine !

La durée des mues est tout aussi variable : comptez 4 semaines, en moyenne. Durant ces périodes, il convient d'aider le Husky à éliminer les poils morts en le brossant régulièrement avec une étrille métallique ; aspirateur de rigueur, en intérieur ! Le reste du temps, le Husky est peu sujet à la dépilation, ce qui fait dire à certains propriétaires que ces deux mues saisonnières sont plus faciles à gérer que les pertes de poils continuelles qui caractérisent certaines autres races de chiens.

Gardez enfin à l'esprit que la fourrure du Husky joue un rôle de régulateur thermique essentiel, en le protégeant aussi bien de la chaleur que du froid (voir l'article Le Husky craint-il la chaleur ?). Il est donc vivement déconseillé (hors nécessité médicale) de tondre son Husky en été, comme de le laver trop fréquemment, afin de préserver la qualité imperméable et autonettoyante de son pelage protecteur.

La qualité de l'alimentation influe directement sur la qualité du poil du Husky et sur l'importance de ses mues.

Thyron en mue, à l'époque où ses anciens propriétaires
ne lui donnaient pas une alimentation adaptée

samedi 5 mai 2012

Au secours : mon Husky creuse !

Commençons par rappeler cette évidence : tout chien est prédisposé à creuser. C'est un acte naturel, un comportement normal et instinctif contre lequel il est très difficile de lutter.
Cela étant dit, il est clair que le Husky a une propension peut-être encore plus marquée que les autres représentants de la gent canine à faire des trous...

Pourquoi le Husky creuse-t-il ? Par instinct, d'abord, comme nous venons de l'évoquer : pour chercher un os qu'il aura enterré, pour chasser des vers de terre (si, si, il paraît que c'est délicieux) ou une larve d'insecte quelconque, pour débusquer un lapin ou une taupe tapi dans son terrier ou sa galerie...

Mais le Husky peut également être amené à labourer votre jardin... pour passer le temps. Par ennui, donc ! Trop longtemps livré à lui-même, sans congénère avec qui s'amuser, il peut décider de tromper sa solitude en retournant la terre...

Nos Huskys, eux, creusent parfois dans le sol un espace parfaitement adapté à leur morphologie, dans lequel ils se lovent à la recherche d'un peu de fraîcheur lorsqu'il fait chaud ou d'un peu de chaleur par temps froid. On retrouve ainsi, çà et là, leurs empreintes corporelles dans les parcs.

Mieux vaut donc être prévenu : si vous êtes un mordu de jardinage, veillez à limiter l'accès de votre Husky à une zone qui ne craint rien ou à protéger vos plantations avec du grillage... autrement, vos rosiers et vos jolies plates-bandes risquent de ne pas résister longtemps à ses assauts répétés.

Kunzite du Songe d'une Nuit Polaire fait son trou !

mercredi 2 mai 2012

Husky : Craint-il la chaleur ?

Aux beaux jours, à chacune de nos sorties dominicales, nous avons droit aux mêmes réflexions : "Il doit avoir chaud, ce Husky !", "Le Sud-Ouest, ce n'est pas une région pour des Huskys", etc. (Pour être tout à fait honnête, on nous dit surtout : "Qu'ils sont magnifiques, ces Huskys !" mais ce n'est pas là le propos de cet article...).

Commençons donc par tordre le cou à une idée fausse : non, le Husky ne craint pas plus la chaleur que le froid ! Pour plusieurs raisons : tout d'abord, le Husky possède un sous-poil qui l'isole aussi bien du chaud que du froid ; ensuite, ses origines ne doivent pas nous faire oublier que, s'il est courant en Sibérie que les températures tombent à - 60°C en hiver, il est tout aussi fréquent qu'elles atteignent les 40°C en été !

Les Huskys sont donc parfaitement adaptés à notre climat français tempéré, à condition bien sûr de toujours leur fournir de l'eau à volonté, un coin d'ombre où s'abriter, et de proscrire toute activité intense (de traction, notamment) dès lors que la température dépasse les 15°C. Pour information, ce sont les chiens à poils ras qui sont beaucoup plus sensibles aux conditions climatiques...

Glasko découvre la neige
Sieste de Huskys au soleil

mardi 1 mai 2012

Chiot Husky : Attention aux crapauds et aux chenilles

Avec le retour des beaux jours revient l'envie de se balader avec son chien et de profiter du grand air. Mère Nature a beau regorger de splendeurs plus magnifiques les unes que les autres, elle peut également réserver quelques dangers, tout particulièrement pour les jeunes Huskys qui ont cette fâcheuse tendance comme les petits d'homme à tout vouloir mettre à la bouche.

Voici donc deux grands classiques des "menaces extérieures", auxquels tout propriétaire de chiot peut être un jour confronté. Mieux vaut être averti !

Crapaud
(photo wikipedia sous licence GFDL by Iric)
Est-ce avec l'espoir de le voir se transformer en prince charmant que les chiots inexpérimentés ne trouvent rien de mieux à faire que d'aller lécher les batraciens qui croisent leur chemin ? Manque de chance, le crapaud possède sur son dos des glandes à venin. Résultat immédiat : le chiot se met à saliver abondamment. Dans le meilleur des cas, il suffit de lui rincer abondamment la bouche et les muqueuses à l'eau claire et le Husky en est quitte pour une bonne frayeur ; mais s'il a eu le malheur de croquer le crapaud, direction véto en urgence... car le chiot est en danger de mort.



Chenilles processionnaires
(photo wikipedia sous licence GFDL by Lamiot)
Ah les sales bêtes que voilà ! Les chenilles processionnaires du pin provoquent à chaque printemps leur lot d'accidents parmi les jeunes chiens qui se promènent à proximité des conifères. Inconscient du danger, le chiot approche la truffe - ou pire, la langue - de cette curieuse file indienne aux couleurs vives. Et là, c'est trop tard : les poils urticants projetés en défense par les chenilles peuvent provoquer de graves réactions allergiques, ainsi que des troubles respiratoires et oculaires. Quant au bout de langue qui aura été en contact, il sera irrémédiablement nécrosé sans intervention rapide du vétérinaire.

Propriétaires de Huskys, soyez donc vigilants lors de vos sorties !

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...